Selon une étude du FBI, près de 40% des homicides commis aux États-Unis restent non résolus chaque année. Face à ce constat, l’intelligence artificielle s’impose de plus en plus comme une solution d’avenir. Mais est-elle vraiment la panacée ?

L’IA et les techniques modernes d’enquête criminelle

Traditionnellement, nous avons recours à des techniques humaines pour enquêter sur les crimes : interrogations, profils criminels, scènes de crime, etc. Avec le développement de l’IA, ces méthodes vont peut-être devenir obsolètes. Aujourd’hui, il existe déjà des logiciels d’IA qui se spécialisent dans l’analyse des données criminelles. À partir d’un ensemble d’informations, tels que l’arme du crime, la scène de crime et d’autres facteurs, ces systèmes peuvent prédire avec précision les caractéristiques du suspect. On peut dire que nous nous dirigeons vers une nouvelle ère, où la puissance des algorithmes pourrait remplacer l’intuition humaine.

Comment l’IA fait la lumière sur des mystères de longue date

Par ailleurs, nous sommes témoins de cas où l’IA a permis de résoudre des affaires non résolues depuis des décennies. Par exemple, le « Tueur du Zodiaque », l’un des tueurs en série les plus célèbres et non résolus de l’histoire des États-Unis, a été récemment identifié par le biais de l’IA. Le système aurait analysé et comparé des milliers de profils d’ADN dans une base de données, jusqu’à trouver une correspondance avec celui d’un homme décédé dans les années 1990. Sans l’IA, ce crime resterait probablement un mystère.

Les défis juridiques et éthiques de l’IA en criminologie

Cependant, tout n’est pas rose avec l’IA. Nous ne pouvons pas nier que son utilisation dans les enquêtes criminelles soulève d’importantes questions éthiques et juridiques. Tout d’abord, il y a la question de la vie privée. Les autorités peuvent-elles vraiment parcourir des milliers de profils d’ADN sans le consentement des individus ? De plus, il peut y avoir des erreurs. Qu’arriverait-il si une personne était identifiée à tort à cause d’une erreur de l’IA ? Finalement, est-il éthique de remplacer l’intuition humaine par des algorithmes ?

En tant que rédacteur et citoyen, je pense qu’il est nécessaire de trouver un équilibre. L’IA est une puissante alliée qui peut nous aider à faire la lumière sur des crimes non résolus de longue date. Mais nous devons également être conscients de ses limites et des possibles implications éthiques et juridiques.

En définitive, l’utilisation de l’IA dans l’enquête criminelle est une réalité. Sa capacité à analyser les données et à trouver des correspondances peut être d’une grande aide pour résoudre des affaires non élucidées. Cependant, le respect des droits de l’homme et l’exactitude des résultats sont des enjeux auxquels il nous faudra faire face.